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Compte-rendu du conseil municipal du 16 novembre
Le principal point à l'ordre du jour de ce conseil était sans conteste le projet d'une révision du PLU de Morangis avant son entrée dans la Métropole du Grand Paris au 1er janvier 2016.
Le débat portait sur les avantages et inconvénients du lancement de cette procédure lourde qui s'étalera sur au moins deux ans, et sachant que le PLU deviendra de compétence du Grand Paris dans les deux ans suivant son existence, donc révisable par notre établissement public territorial.
Monsieur le Maire nous a assuré d'une large consultation de la population afin de modeler notre ville à l'image du souhait des Morangissois ( voilà que l'avis des habitants l'intéresse une fois qu'il a décidé de notre avenir sans nous consulter ......) .
Il nous a assuré également prendre en compte les propositions des entreprises de la zone industrielle ,relayées par Passion Morangis,afin de statuer parcelle par parcelle du bien fondé de modifier les zonages pour éviter les friches industrielles mais aussi maintenir la cohérence de notre zone d'activité rénovée. Cette révision du PLU a été adoptée à la majorité (deux abstentions)
Le groupe Passion Morangis a présenté devant le conseil une motion dans les termes suivants:
Séance du conseil municipal du 16 novembre 2015
MOTION
présentée par Brigitte VERMILLET
- Considérant que la Métropole doit être scindée en douze secteurs et que Morangis dépendra du territoire le plus au sud, c’est-à-dire l’Établissement public territorial (EPT) numéro 12, organisé autour du pôle Grand Orly/Rungis , et qui comptera 632 237 habitants répartis sur 22 communes
- Considérant que l’ensemble des territoires de la Métropole sera créé non pas du fait d’un arrêté préfectoral comme c’est le cas pour les Établissements publics de coopération intercommunal (EPCI) de droit commun, mais par la loi.
- Considérant qu’un décret en Conseil d’État fixera prochainement le périmètre des EPT, sans consultation et donc sans tenir compte de l’avis des communes qui le compose.
- Vue la décision des conseils municipaux des villes de la Communauté d’Agglomération Les Portes de l’Essonne (CALPE) qui ont opté pour une adhésion à la métropole du Grand Paris au 1er janvier 2016.
- Vue la décision des conseils municipaux de près de la moitié des villes de l’EPT 12 et de nombreux groupes d’opposition, dont Passion Morangis, de refuser ce projet de territoire.
. La majorité du Conseil municipal de Morangis, après en avoir délibéré, décide :
- de réaffirmer son adhésion au périmètre initialement prévu (Val de Bièvre-Seine-Amont-Grand Orly) et composé des communes suivantes : Arcueil, Gentilly, Le Kremlin-Bicêtre, Ivry-sur-Seine, Cachan, Villejuif, Vitry-sur-Seine, L’Haÿ-les-Roses, Chevilly-Larue, Thiais, Choisy-le-Roi, Fresnes, Rungis, Orly, Villeneuve-Saint-Georges, Ablon, Paray-Vieille-Poste, Athis-Mons, Juvisy-sur-Orge, Savigny-sur-Orge, Viry-Châtillon et Morangis.
- de refuser toute modification qui aboutirait à diluer l’identité des communes et à rendre illisible la cohérence économique et urbanistique de l’EPT n°12 prévu actuellement, en particulier de refuser l’entrée des villes de Villeneuve St Georges et Valenton situées du côté est de la Seine et donc hors de notre bassin de vie.
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Sans surprise aucune ,le maire argumentant que ces villes font partie du Grand Orly (qui n'existera plus, fagocité par la Métroplole tout comme le MIN de Rungis , il y a là beaucoup d'argent) refuse de voter cette motion qui recueille 6 voix (Passion Morangis) avec deux abstentions (élues de bien vivre l'avenir de Morangis ) .M Pinto n'a pas souhaité participer au vote.
Opposés à ce grand territoire imposé , nous estimons en effetqu'il est temps de stopper cette fuite en avant vers le toujours plus grand,plus gros, plus éloigné de nos concitoyens et leurs attentes.
L'EPT 12 va donc avoisiner les 700 000 habitants et le poids de notre ardent défenseur passe sous la barre du 1% en représentativité.
Question posée par Michel RIEGERT
Ce matin,16 NOVEMBRE 2015, nous avons bien écouté M le Premier Ministre à la radio :
- Nous sommes en guerre
- L’état d’urgence est nécessaire
- Nous aurons encore des attentats
- Nous sommes tous en danger
- A tous les niveaux, tous les moyens doivent être mobilisés, pour rassurer, protéger nos concitoyens et tenter de dissuader les terroristes.
Ce midi vous nous avez parlé de solutions pérennes aux problèmes de sécurité dans la ville.
Cet après midi le chef de l’Etat nous a dit que le pacte de sécurité passe avant le pacte de stabilité.
En janvier, nous vous avons déjà demandé d’adhérer au programme de vidéosurveillance de la CALPE.
Vous avez refusé pour des raisons « idéologiques »
Mais quand on sait qu’il y a plus de 11000 personnes potentiellement dangereuses en France (on ne parle ici que des terroristes liés à certaines mouvances) on doit tout mette en œuvre pour renforcer la sécurité des personnes et des biens.
C’est pourquoi nous vous demandons solennellement aujourd’hui de revoir votre position et d’équiper les endroits stratégiques de Morangis.
Après quelques éclats de voix contre des "idéologues", Monsieur le Maire a répondu qu'il souhaitait en débattre dans un autre lieu à un autre moment.
Nous attendons depuis plus de 2 ans ce débat, nous sommes prêts.....mais la sécurité de nos concitoyens n'est pas une priorité pour l'équipe de la majorité municipale.
La vidéo protection n'est pas la clé de tous les problèmes, elle est un outil de sécurité parmi d'autres qui viennent se compléter - effectifs de police nationale, police municipale ( armée pourquoi pas), vigilance des quartiers avec le concours des citoyens, ... Ces moyens permettent de recouper des images entre communes, d'identifier les plaques d'immatriculation, de retracer les déplacements de personnes recherchées ... Refuser de voir ce besoin en face par pure idéologie revient à refuser la protection à laquelle nos concitoyens ont droit !
Revue de presse de mardi 17
extrait en rapport avec cette dernière question pour alimenter le débat:
~~Saint Denis
«C'est le résultat de dix années de laxisme!» L'un des habitants, Paul, qui vit là depuis 35 ans se dit «en colère». «C'est le résultat de dix années de laxisme!», selon lui.
Il accuse le maire communiste, Didier Paillard: «Il n'a accepté de faire installer des caméras de sécurité dans la ville il y a un an seulement». «Ici, c'est l'état d'urgence depuis dix ans.
Dans la rue où le terroriste s'est retranché, c'est le règne du trafic de drogue», poursuit Paul. À quelques pas de la rue bouclée où s'active le Raid, un habitant a affiché à sa fenêtre le symbole des attentats, une tour Eiffel dans un signe de «peace». «VOS ventes d'armes NOS quartiers fusillés», proclame un peu plus loin une pancarte.
Selon un employé de la mairie, quand le Raid est venu mardi soir fermer une boutique, des jeunes les ont caillassé.
Certains d'entre eux traînent autour des journalistes, essayant de «vendre» les vidéos qu'ils ont pris de l'assaut sur leurs téléphones portables. Un autre habitant exprime son émotion: «Je suis en colère, je demande des comptes à Hollande. J'avais voté pour lui en 2012 (....) …».
«On entend que des discours guerriers, nous ce qu'on veut, c'est des discours qui rassurent.», conclut-il.
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